
Après deux années marquées par une sécheresse exceptionnelle en 2022 et 2023 sur le département des Alpes-Maritimes, la pluviométrie sur la période de recharge hydrologique entre septembre 2023 et fin mars 2024 avait permis d’inverser la tendance, accordant aux maralpins un répit climatique durant la saison estivale 2024.
Concernant la période hydrologique s’étirant du 1er septembre 2024 au 21 juillet 2025, à l’échelle départementale, Météo France relève un cumul pluviométrique légèrement excédentaire d’environ 1162 mm pour une normale de 1033 attendue.
Néanmoins, le mois de juin 2025 a accusé un déficit pluviométrique de près de 86 %. Le mois de juillet 2025 est pour sa part déficitaire de près de 40 %.
Les niveaux des cours d’eau et nappes superficielles, en particulier sur le littoral azuréen, sont inférieurs à ceux de 2024. L’indice d’humidité des sols au 21 juillet 2025 montre des écarts à la médiane de -20 % à -30 %.
Par ailleurs, hormis le mois de septembre 2024, l’ensemble des mois de cette saison hydrologique (septembre 2024 – juillet 2025) se caractérise par des anomalies positives de la température moyenne : +4°C sur le mois de juin.
De plus, les dernières prévisions de Météo France annoncent une saison estivale plus chaude que la normale.
Pour rappel, la température constitue un paramètre déterminant pour maintenir des niveaux d’eau suffisants et limiter les phénomènes d’évaporation et d’évapotranspiration.
Sur le Haut-Pays, les cumuls de neige et de pluie permettent à ce jour un maintien des débits au-dessus des seuils d’alerte.
Au vu de ces éléments et d’une dégradation des débits sur le littoral azuréen, le comité ressource en eau s’est réuni le 25 juillet 2025 sous la présidence de Patrick Amoussou-Adéblé, secrétaire général de la préfecture, et s’est prononcé en faveur du déclenchement de mesures de restriction d’eau.
Après avoir pris connaissance des propositions du comité ressource en eau, Laurent Hottiaux, Préfet des Alpes-Maritimes, a décidé le placement de 40 communes (4 bassins versants) en alerte sécheresse et 5 communes (1 bassin versant) en alerte renforcée sécheresse. Le stade de vigilance est déclenché pour les autres bassins versants du département.
- Stade d’alerte sur les bassins versants :
- des Paillons (Bendejun, Berre-les-Alpes, Blausasc, Cantaron, Châteauneuf-Villevieille, Coaraze, Contes, Drap, l’Escarène, Lucéram, Peille, Peillon, Touët-de-l’Escarène)
- de la Brague (Antibes, Biot)
- de la Siagne amont (Cabris, Escragnolles, Grasse, La Roquette-sur-Siagne, Le Tignet, Peymeinade, Saint-Valliers-de-Thiey, Saint-Cézaire-sur-Siagne, Spéracèdes, Bar-sur-Loup, Châteauneuf-de-Grasse, Gourdon, Opio, le Rouret, Valbonne)
- de la Siagne aval (Auribeau-sur-Siagne, Cannes, La Roquette-sur-Siagne, Le Cannet, Mandelieu-la-Napoule, Mouans-Sartoux, Mougins, Pégomas, Théoule-sur-Mer, Vallauris)
- Stade d’alerte renforcée sur le bassin versant de la Cagne (Cagnes-sur-Mer, la Gaude, Saint-Jeannet, Saint-Paul de Vence, Vence)
- Stade de vigilance sur les autres bassins versants.
Pour rappel, au stade d’alerte, les mesures suivantes s’appliquent :
- Aux usages des particuliers :
- Interdiction d’arroser entre 8h à 20h les pelouses, massifs fleuris et espaces verts, et jardins potagers
- Jeux d’eau interdits
- Remplissage et vidange des piscines non collectives interdits (mise à niveau autorisée)
- Fermeture des fontaines sauf celles fonctionnant en circuit fermé ou fonctionnant à l’aide d’un bouton poussoir
- Limitations des programmes pour les centres de lavage automobiles ne disposant pas d’un système de recyclage à plus de 70 %
- Interdiction de laver les engins nautiques, sauf pour les professionnels utilisant du matériel haute pression et un système de recyclage de l’eau
- Pour les usagers professionnels :
- Interdiction d’irriguer en gravitaire de 9h à 19h et réduction de -20 % des consommations ou prélèvements
- Pour les golfs : interdiction d’arroser de 8h à 20h et 20 % de réduction des prélèvements et consommations d’eau.
- Pour les usages industriels hors ICPE, réduction des prélèvements journaliers d’eau et des consommations de -20 %
Au stade d’alerte renforcée, s’ajoutent notamment les mesures suivantes pour les usages autres qu’agricoles, industriels et artisanaux :
- Interdiction d’arrosage des espaces verts sauf pour les jeunes arbres et arbustes de moins de 3 ans pour lesquels l’interdiction d’arroser s’étend de 8h à 20h.
- fermeture des douches de plage sauf sur les handi-plages.
Des contrôles du respect de ces mesures de restriction d’eau seront diligentés sur le terrain par les agents habilités.
En parallèle, la direction départementale des territoires et de la mer des Alpes-Maritimes (DDTM06), en lien avec les organismes techniques et institutionnels, poursuit la mise en œuvre de la feuille de route opérationnelle engagée depuis le 23 janvier 2023 lors des Assises de l’eau.
Retrouvez sur https://vigieau.gouv.fr/ les éco-gestes à adopter pour réduire sa consommation d’eau.
« Depuis le démarrage de la saison estivale 2025, la nouvelle augmentation des prélèvements et consommations exerce une pression sur la ressource en eau. J’appelle l’ensemble des maralpins, particuliers et professionnels, mais également les touristes à faire preuve de civisme et de sobriété dans leurs usages de l’eau pour concilier les besoins de tous tout en préservant nos ressources et les milieux aquatiques. »
Laurent HOTTIAUX, Préfet des Alpes-Maritimes
Mesures relatives aux autres usages
Alerte | Alerte renforcée | Crise | ||
Arrosage | Jardins potagers | Interdiction d’arroser de 8h à 20h | Interdiction d’arroser, sauf pour les potagers bénéficiant d’un système d’irrigation au goutte-à-goutte pour lesquels l’interdiction d’arroser s’applique de 8h à 20h | |
Pelouses, massifs fleuris, espaces verts | Interdiction d’arroser de 8h à 20h | Interdiction d’arroser, sauf pour la plantation (arbres et arbustes plantés en pleine terre depuis moins de 3 ans et en dehors des périodes de restriction sécheresse) où l’interdiction d’arroser s’applique de 8h à 20h | ||
Golfs et terrains de sport, hippodromes et terrain en terre battue |
Interdiction d’arroser de 8h à 20h et 20 % de réduction des prélèvements et 20 % de réduction de la consommation |
Interdiction d’arroser, à l’exception des greens et départs des golfs et des terrains d’entraînement et de compétition à enjeu national ou international et des terrains de sport publics qui pourront être préservés, par un arrosage réduit de 60 % et uniquement entre 20h et 8h |
Interdiction d’arroser, à l’exception des greens des golfs et des terrains d’entraînement et de compétition à enjeu national ou international et des terrains de sport publics qui pourront être préservés, par un arrosage réduit de 70 % et uniquement entre 20h et 8h |
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Lavage | Centres de lavage automobile disposant d’un système de recyclage > 70 % 1 |
Pas de restriction, mesures de sobriété Obligation d’apposer un support de communication à disposition des usagers |
Haute pression autorisée 4 programmes ouverts pour les portiques, les moins consommateurs d’eau. Obligation d’apposer un support de communication à disposition des usagers |
Haute pression autorisée, limitée aux 4 premiers programmes les moins consommateurs d’eau. Deux programmes ouverts pour les portiques, les moins consommateurs d’eau Obligation d’apposer un support de communication à disposition des usagers |
Centres de lavage automobiles ne disposant pas d’un système de recyclage > 70 % |
Haute pression limitée aux 4 premiers programmes les moins consommateurs d’eau 2 programmes les moins consommateurs en eau autorisés pour les portiques. Obligation d’apposer un support de communication à disposition des usagers |
Haute pression limitée aux 4 premiers programmes les moins consommateurs d’eau Un unique programme ouvert pour les portiques, le moins consommateur d’eau Obligation d’apposer un support de communication à disposition des usagers |
Fermeture, sauf pour les véhicules de secours Obligation d’apposer un support de communication à disposition des usagers |
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Lavage automobile à domicile | Interdit | |||
Usagers | Usage interdit pour les pistes de lavage et programmes faisant l’objet d’une interdiction | |||
Engins nautiques et matériel | Interdiction, sauf pour les professionnels utilisant du matériel haute pression et un système de recyclage de l’eau | Interdiction | ||
Voiries, terrasses, façades, toitures et autres surfaces imperméabilisées | Lavage à grande eau interdit, lavage sous pression autorisé lorsqu’il est effectué par une collectivité ou une entreprise de nettoyage professionnel. | Lavage interdit sauf impératif sanitaire ou sécuritaire, et effectué par une collectivité | ||
Vidange et remplissage des piscines non collective à usage unifamilial de plus d’1m3 (enterrées et hors sol) |
Mise à niveau autorisée |
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Vidange et remplissage des piscines à usage collectif 2 En période de sécheresse, il est souhaitable de reporter ces opérations à l’issue de la période d’étiage. |
Remplissages interdits, à l’exception :
de raisons sanitaires avec accord de l’ARS, la demande doit être transmise au service de la police de l’eau à l’adresse suivante : ddtm-secheresse@alpes-maritimes.gouv.fr
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Remplissages interdits, à l’exception :
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Jeux d’eau | Interdits, sauf en cas d’impératif lié à la santé publique | |||
Plans d’eau, baignades artificielles | Remplissage et mise à niveau interdits, sauf sur autorisation du service de la police de l’eau | |||
Fontaines publiques et privées | Les fontaines seront fermées sauf si elles fonctionnent en circuit fermé ou avec un système de bouton poussoir. Mesure aménageable pour raison de santé publique | |||
Douches de plage et des sites de baignade | Douches de plage ouvertes | Fermeture des douches de plage à l’exception des handiplages |
1 Obligation d’afficher la présence d’un système de recyclage avec ses caractéristiques et sa localisation, contrôlable sur la base d’un justificatif (exemple : notice constructeur)
2Piscines à usage collectif (usage défini à l’article D. 1332-1 du code de la santé publique) : piscines publiques et privées, ouvertes à tous ou à un groupe défini de personnes et qui ne sont pas destinées à être utilisées dans un cadre familial, par le propriétaire ou locataire, sa famille et les personnes qu’il invite, et dont l’eau du bassin n’est pas vidangée entre chaque baigneur.
Les bains à remous dont le volume est inférieur à 10 m3 et les bassins individuels et sans remous étant soumis à des fréquences de vidange périodiques plus élevées pour des raisons sanitaires, ainsi que les piscines à usage médical, ne sont pas concernés par ces mesures de restriction.
3Impératifs sanitaires nécessaires pour assurer le fonctionnement : réaliser les apports d’eau neuve quotidiens réglementaires, en fonction du nombre de baigneurs de la veille et maintenir le niveau du bassin de façon à permettre un écrémage correct du film d’eau superficielle
Mesures relatives aux usages agricoles
Usages de l’eau | Alerte | Alerte renforcée | Crise |
Irrigation gravitaire ou par aspersion des cultures |
Interdiction d’arrosage de 9h à 19h (1), à l’exception d’un cycle court d’aspersion autorisé par jour pour la lutte contre les ravageurs ou pour des raisons techniques d’arrachage des végétaux et 20 % de réduction de la consommation ou des prélèvements |
Interdiction d’arrosage de 9h à 19h (1), à l’exception d’un cycle court d’aspersion autorisé par jour pour la lutte contre les ravageurs ou pour des raisons techniques d’arrachage des végétaux et 30 % de réduction de la consommation ou des prélèvements |
Interdiction d’arrosage sauf cas particuliers listés ci-dessous (2) et (3) soumis à interdiction d’arrosage de 9h à 19h (1) et 40 % de réduction de la consommation ou des prélèvements. Sur la tranche horaire 9h à 19h (1) et pour toutes les exploitations : un cycle court d’aspersion autorisé par jour pour la lutte contre les ravageurs ou pour des raisons techniques d’arrachage des végétaux |
Irrigation dans le cadre de la gestion collective (OUGC) | Prise en compte des modalités de gestion prévues dans l’arrêté préfectoral encadrant l’OUGC | Interdiction d’arrosage | |
Irrigation des cultures par système d’irrigation localisée (goutte à goutte, micro-aspersion par exemple) | Autorisé |
– Interdiction d’arrosage sauf cas particulier des : cultures listées ci-dessous (2) soumis à interdiction d’arrosage de 9h à 19h (1), et 40 % de réduction de la consommation ou des prélèvements et des cultures listées ci-dessous (3) sans restrictions horaires et soumis à 40 % de réduction de la consommation ou des prélèvements Sur la tranche horaire 9h à 19h (1) et pour toutes les exploitations : un cycle court d’aspersion autorisé par jour pour la lutte contre les ravageurs ou pour des raisons techniques d’arrachage des végétaux |
(1) tolérance sur l’horaire de début d’interdiction administrative pour l’irrigation par enrouleur ainsi que pour les zones de montagne situées à une altitude à 500 mètres : jusqu’à 11h du matin
(2) cas particulier de cultures : semences, fleurs et plantes ornementales, plantes à parfum, aromatiques et médicinales, jeunes plans de moins de un an pour les cultures de ligneux ; ainsi que les parcelles de vignes ayant fait l’objet d’une déclaration préalable auprès des services de la police de l’eau (DDTM et OFB), et justifiant l’état de stress hydrique.
(3) maraîchage et vergers
De plus, pour un canal d’arrosant, les mesures ci-après s’appliquent également :
- pour le stade d’alerte : diminution de 20% du débit autorisé et/ou capable du canal ou, si cela n’est pas possible techniquement, fermeture 6 heures dans la journée. Possibilité de fermer 2 jours par semaine non-consécutifs si un règlement d’eau fixant les jours de fermeture est transmis au service police de l’eau de la DDTM06.
- pour le stade d’alerte renforcée : diminution de 40% du débit autorisé et/ou capable du canal ou, si cela n’est pas possible techniquement, fermeture 10 heures dans la journée. Possibilité de fermer 3 jours par semaine non-consécutifs si un règlement d’eau fixant les jours de fermeture est transmis au service police de l’eau de la DDTM06.
- pour le stade de crise : fermeture du canal. Un débit minimum pourra être conservé pour les usages prioritaires.
- Une possibilité d’arroser pourra également être autorisée uniquement pour :
- les agriculteurs cultivant les cultures listées ci-dessus (2) et (3), et sous réserve d’un règlement d’arrosage préalablement transmis et validé par les services de la police de l’eau justifiant d’une diminution de 50 % du débit autorisé du canal : fermeture entre 8h et 20h ou 4 jours par semaine.
- les potagers des particuliers qui n’ont pas d’autres ressources et sous réserve d’un règlement d’arrosage préalablement transmis et validé par les services de la police de l’eau justifiant d’une diminution de 50 % du débit autorisé du canal : fermeture entre 8h et 20h ou 4 jours par semaine.
Mesures relatives aux usages industriels, artisanaux et commerciaux
Pour les usages industriels ICPE il est tenu compte de l’origine de l’eau. Les restrictions d’eau s’appuient sur le périmètre géographique du bassin de gestion sur lequel le prélèvement a lieu.
Les réductions mentionnées dans le tableau ci-dessous sont atteintes au plus tard trois jours après le déclenchement du niveau de gravité correspondant.
Les opérations exceptionnelles consommatrices d’eau et génératrices d’eaux polluées sont reportées (exemple d’opération de nettoyage grande eau) sauf impératif sanitaire ou lié à la sécurité publique.
Des adaptations aux dispositions présentées ci-dessus sont possibles dans 2 cas :
- L’établissement dispose de restrictions déjà prescrites dans un arrêté préfectoral conduisant à une diminution effective des prélèvements d’eau selon les niveaux de gravité de la sécheresse. L’arrêté préfectoral prévaut alors sous réserve que cet arrêté conduise à des réductions effectives en fonction des différents niveaux de gravité, au-delà des simples mesures génériques (arrosage, fontaines, lavage, sensibilisation…).
- L’établissement a mis en place un plan de sobriété hydrique (PSH) dont le contenu est défini par l’inspection des installations classées.
Pour les établissements, autres que ceux visés à l’article 3-1° de l’Arrêté Ministériel du 30 juin 2023, le PSH devra définir des mesures quantifiées de diminution de ses prélèvements pour chaque niveau de gravité.
Il sera tenu à la disposition de l’IIC.
Le préfet peut décider de lever cette adaptation s’il considère que les mesures de réduction proposées dans le PSH sont insuffisantes.
Le personnel est informé et sensibilisé chaque fois qu’un nouveau stade de sécheresse est franchi par voie d’affichage sur le site.
Usages de l’eau | Alerte | Alerte renforcée | Crise |
Exploitation d’installations classées pour la protection de l’environnement (ICPE) soumises au régime de l’Autorisation, de l’Enregistrement ou de la Déclaration |
Réduction des prélèvements journaliers d’eau (ou consommation journalière d’eau lorsque le rejet est fait dans le même milieu) de : 20 % Registre journalier à disposition des services de contrôle. |
Réduction des prélèvements(1) journaliers(2) d’eau (ou consommation(3) journalière d’eau lorsque le rejet est fait dans le même milieu(4)) de : 40 % Registre journalier mis à disposition des services de contrôle. + Pour les ICPE soumises à l’AM sécheresse du 30/06/2023 : application de l’article 2-IV de l’Arrêté Ministériel (déclaration sur plateforme ministérielle) |
Les mesures du niveau de gravité « alerte renforcée » s’appliquent par défaut. Des prescriptions plus contraignantes pourront être prises par arrêté préfectoral. |
Usages industriels, artisanaux et commerciaux |
20 % de réduction de la consommation et 20 % de réduction des prélèvements |
40 % de réduction de la consommation et 40 % de réduction des prélèvements |
60 % de réduction de la consommation et 60 % de réduction des prélèvements |
Installations de production d’électricité d’origine hydraulique visées dans le code de l’énergie, qui garantissent, dans le respect de l’intérêt général l’approvisionnement en électricité sur l’ensemble du territoire national |
Les manœuvres d’ouvrages nécessaires à l’équilibre du réseau électrique ou à la délivrance d’eau pour le compte d’autres usagers ou des milieux aquatiques sont autorisées. Le préfet peut imposer des dispositions spécifiques pour la protection de la biodiversité, dès lors qu’elles n’interfèrent pas avec l’équilibre du système électrique et la garantie de l’approvisionnement en électricité. Ne sont dans tous les cas pas concernées les usines de pointe ou en tête de vallée présentant un enjeu de sécurisation du réseau électrique national dont la liste est fournie à l’article R 214-111-3 du code de l’Environnement |